Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

chachapossum

3 novembre 2010

Un jour peut être reviendrais-je /

En attendant voilà de quoi ronger :

http://chachapossum.tumblr.com/

Publicité
13 juillet 2010

I <3 Berlin.

Kunsthaus_tacheles

Berlin 26juin/5juillet 2010

 

Vendredi 25 juin

C'est excitée comme une puce sur une cravate qu'à une heure du matin je poussais le chariot sur lequel trônait ma naine préférée. L'aéroport d'Orly est trop petit pour faire des marathons de caddies vraiment intéressants... On a donc décidé d'aller dormir sur la terrasse en attendant notre avion matinal...

Quelle belle nuit ce fut, à la belle étoile (enfin plutôt aux beaux projecteurs de l'aéroport qui ne s'éteignent qu'une fois le jour levé -_-").

 


Samedi 26 juin

Après 48 minutes de sommeil, je pose sur ma face blafarde mes lunettes de soleil, histoire de protéger mes yeux du monde qui me semble soudain très agressif. La nana d'Easyjet me regarde avec insistance, ma carte d'identité ne correspond pas vraiment à la chose qu'elle a en face d'elle. Hop, on relève les cheveux et on retire les lunettes de manière à ressembler à un alien de Mars Attack déguisé en humain.
Tout de suite elle sourit en validant mon billet.
J'adore quand l'avion décolle.
Le commandant de bord a décidé de taire le nom de la destination afin de faire la surprise à un passager dont les potes fêtent l'enterrement de vie de garçon, c'est donc à Ibiza qu'on atterrit deux heures plus tard à en croire les annonces du staff.

Cette fille remarquée à Orly me regarde avec insistance, ou peut être est ce moi qui la fixe je ne sais plus... mais bon, je suis en année sabbatique sentimentale donc je détourne les yeux de cette potentielle femme de ma vie pour me diriger vers des distributeurs de tickets d'métro en croisant au passage le regard noir de Lud. Je peux lire dans sa rétine que j'suis pas là pour draguer tout c'qui bouge.

Les fringues collent, les cheveux sont gras, c'est limite s'ils abritent pas des mégots de cigarette qui nous auraient suivis depuis la terrasse d'Orly... et il fait tellement chaud.

Mais ma seule préoccupation est d'arriver à commander une CurryWurst, spécialité locale tout ce qu'il y a de plus sain et équilibré. Lud me dispense un cours d'allemand rudimentaire : Ich Wil eine currywurst bitte !


Armées du guide du routard, on débarque à Haubtbanhof, un genre de sation Châtelet les halles tout en verre et beaucoup mieux agencée.


Ça y est, je peux enfin évoluer dans un monde ou je me sens analphabète, je peux regarder des phrases sans en comprendre le sens. Aussi étrange que cela puisse paraître, c'est un de mes rêves de pouvoir contempler des mots sur un panneau publicitaire sans en comprendre le sens, regarder les lettres comme des images, ne pas posséder toutes les clés pour déchiffrer ces suites de caractères.

Bon Lud tu demande au mec si on peut avoir un plan de la ville en français?
Mais euh...
Bah quoi t'as pas fait 7 ans d'allemand?
si... et toi t'as bien fait trois ans de latin, tu sais parler latin?
...
...
Have you got a french map of Berlin please?

C'est en arrivant à l'appart' ou l'on doit nous héberger qu'on réalise que les distances à Berlin ne sont pas les mêmes qu'à Paris... Cette ville est six fois plus grande que notre capitale, par conséquent deux stations de métro ne se font pas en dix minutes de marche mais plutôt en une demi heure...

La sportive de haut niveau que je suis était donc ravie.


"Hi, we are Eliane's friends"

Pas bavards, mais très souriants les habitants de l'appartement nous présentent rapidement les lieux avant de s'éclipser dans leur chambres.


A peine nos sacs posés, on repart direction le Reichtag et on doit traverser plusieurs places vides gigantesques avant d'arriver devant le monument en question...

 

DSC00057

Une ou deux photos de touristes et on marche jusqu'à la porte de Brandebourg. Un pauvre mec enfermé dans un costume de saucisse géante se fait photographier pour faire la promo du musée de la currywurst à côté de militaires qui sourient sous les flash des touristes. Ambiance.

 

DSC00070


Et en parlant de currywurst, j'ai fièrement commandé mon premier repas allemand :

Ich bin eine currywurst bitte !

... c'est donc à Lud que je laisserai la parole en cas de dialogue allemand pour le reste du séjour.


Chaque rue est aussi grande que les Champs Élysées, les places se multiplient... Berlin c'est la démesure. En se dirigeant vers le musée du judaïsme, on entends des chants universellement identifiables : une chorale d'alcooliques. Sauf que ces buveurs de bière sont installés sur un bar à pédales qui roule au sein de la circulation Berlinoise au rythme des klaxons et des applaudissement qu'on leur adresse.

J'adore Berlin.


Il me faut un truc frais. Après une heure à la recherche du Lidl perdu, on achète des glaces dans un Kaiser's et j'en profite pour photographier les oeufs aux couleurs de la coupe du monde qui s'étalent sur les rayons. On découvre aussi que les supermarchés possèdent des automates qui fonctionnent comme des consignes, si l'on y glisse une bouteille siglée du logo recyclable, on obtiens dix ou quinze centimes en bon d'achat sur le magasin. Cela explique pourquoi des types se baladent avec des chariots dans les parcs pour récupérer toutes les bouteilles qu'ils trouvent, cela explique peut être également pourquoi la Spree est moins crade que la Seine.



DSC00096

Arrivées au musée du Judaïsme, on se perds dans ce bijou d'architecture qui renferme une exposition passionnante et très interactive. On doit sans cesse manipuler ce qu'on rencontre : appuyer sur ce bouton pour mettre en marche une machine, regarder dans des jumelles pour apercevoir les détails d'un négatif photo, saisir un téléphone des années 50 pour entendre Einstein au bout de la ligne, trouver la cachette secrète sous l'escalier où une télé diffuse de vieux dessins animés, ouvrir une sculpture pour obtenir des informations à l'intérieur, mettre sa main au fond du sac noir et avoir peur de trouver les mêmes trucs dégueux quand dans Fort Boyard, remarquer ces tiroirs sur les colonnes qui renferment des télévisions, des documents, des photos...  Le visiteur n'est plus un simple spectateur passif qui erre en s'attardant plus ou moins sur ce qu'on lui propose de voir, il participe pleinement à l'exposition.

J'adore Berlin.


Une enseigne de garagiste où Charlie Chaplin annonce fièrement "Schuh Reparatur am checkpoint charlie" est le premier signe distinctif qui nous permet de constater qu'on approche du Checkpoint Charlie (les Berlinois ont de l'humour).

On peut se faire prendre en photo avec un militaire américain et acheter la tasse avec le cliché imprimé, ou on peut aussi acheter des masques à gaz à des vendeurs à la sauvette, mais ce qu'on a préféré, c'est qu'au Checkpoint Charlie, on peut surtout aller se prendre un big mac au McDo qui fait face au panneau YOU ARE NOW LEAVING THE AMERICAN SECTOR . (les Berlinois ont beaucoup d'humour)


DSC00327


Et enfin, je peux toucher ce mur dont on me parle depuis le collège. Ou plutôt ce qu'il en reste.

Ouais, la majorité a été débitée pour être vendue sous forme de cailloux politisés dans des boutiques à touristes.

Je me casse un ongle sur la fermeture de mon sac et on décide de rentrer sagement à l'appart', on a besoin d'une bonne douche et éventuellement de récupérer quelques heures de sommeil...


 DSC00109



Dimanche 27 juin
Aujourd'hui on a décidé de se faire le musée du cinéma, enfin le Filmmuseum. Direction la Potzamer Platz donc. Là bas on peut admirer quelques bouts du mur, mais je dois avouer que la première chose qui nous saute à la tronche c'est la pub Ipad de 50 mètres de long derrière ces respectables vestiges rocheux.
J'adore Berlin.

 DSC00114

Jamais je n'ai visité un musée aussi chouette. L'architecture du bâtiment est elle-même impressionnante : l'ascenseur est abrité par une sorte de colonne vertébrale en verre qui s'élance tout en longueur, de part et d'autre se situent les salles à visiter.

Si l'exposition nous a beaucoup amusé, c'est un peu à cause de cette manie qu'on les allemands de construire des musées interactifs...

Après avoir passé une demi heure à halluciner dans une salle remplie de miroirs faisant écho aux décors angulaires torturés du cinéma expressionniste allemand, on débouche sur des maquettes de tournages, si on clique ici c'est un extrait de M le maudit qui se lance, et là bas on peut regarder une pyramide de télévisions ou Louise Brooks fait des apparitions...

Ce cube d'acier creux est une salle très étrange, vide, un peu glauque... Si on ne prends pas la peine de tirer les discrets tiroirs qui tapissent les murs, on passe complètement à côté de cette impressionnante rétrospective du cinéma allemand sous le régime nazi. Je pourrais vous taper un roman sur ce fantastique musée, notamment sur la salle dédiée à Marlene Dietrich, un temple verni de noir éclairé au néon où l'on se laisse tomber sur le pouf en cuir au centre de la pièce tant on est impressionné par ce qui nous entoure. Mais bon, plutôt que de vous spoiler tout ça je vais simplement vous conseiller d'y aller.


ma_filmmuseum_zentral_g

Une fois sorties de cet improbable voyage, il était vital de se restaurer.
Dunkin' Donuts devrait être la huitième merveille du monde, ex-aequo avec Burger King.
J'adore Berlin.

On déambule ensuite dans les -très- grandes rues en s'apercevant que celles-ci sont complètement désertes. On se croirait en plein remake du jour des morts vivants. C'est la faute au ballon rond, tout Berlin s'est rassemblé dans le Treptower Park pour beugler ensemble devant des écrans géants. On se promet de ne pas louper ça la prochaine fois. La magnifique Berliner Dom ne pourra être admirée que de l'extérieur, on a pas vraiment envie de claquer 15euros pour voir la messe, même en allemand.

Vers 18h toute la ville tremble, on entends une sorte de grondement puis des cris à chaque coin de rue et enfin les klaxons accompagnent des drapeaux allemands motorisés. L'Allemagne a gagné donc.

C'est à l'occasion d'une pause dans le quartier de Nikoaliviertel qu'on compare nos coups de soleil, Lud gagne haut la main grace à son bronzage tong.

J'adore Berlin.


Il est 20h, on se pose à l'Eschloraque pour boire une Becks fraîche.

"Zwei Becks Bitte"


Je sais parler allemand !!! C'est la consécration, j'exulte, je me sens puissante, prête à lire Zweig dans le texte tout en écoutant Tokyo Hotel.

Malheureusement la serveuse se débrouille pour me répondre par une question.

En allemand donc.

Telle une grande claque dans ma tronche, sa phrase me force à enchaîner en bredouillant que "euh I don't speak deutsh sorry..." Si à Paris on m'aurait regardé de travers, ici elle se contente d'esquisser un sourire avant de me décapsuler les bouteilles.

On se laisse tomber dans un des canapés moisis qui décore la cour, je bois ma bière en trente quatre secondes et repars en commander deux autres.


DSC00201


À la cinquième tournée j'accoste la charmante serveuse pour lui demander comment on dit "Pardon" en allemand...

Ce n'est qu'entre trois postillons gros comme des moustiques sri lankais que j'arrive à cracher le fameux "enshuldigung".

J'vais exploser tout le monde au scrabble à mon retour.

Ce fut ma dernière pensée rationnelle de la soirée.


On s'embarque sur le chemin qui nous mène à l'appartement, certaines d'y arriver en un seul morceau si ce putain de plan arrête de se dédoubler frénétiquement.

Malheureusement les rues berlinoises sont labyrinthiques quand on décide de regarder ailleurs que devant soi.

- Waaaawww mate ça y'a plein de graffitis et de la lumièèèèèèère, et c'est ouvert ! Viens on va voir !
- Jajaja

DSC00237


Les escaliers qui embaument la pisse tiennent miraculeusement debout et sont entourés de murs dont il est impossible de discerner la couleur d'origine. En pleine hallucination, on grimpe tous les étages au fur et à mesure que descend le niveau de nos bières. Tags, affiches, chewin gums, graffitis, crasse... L'immeuble semble atteint d'une gangrène multicolore, et quand on ose se pencher par les fenêtres ouvertes ou exposées, on aperçoit une plage tachée de bars, un vaste terrain vague fait office d'océan.

 

DSC00304

 

On redescends admirer ce mirage, en chopant zwei Becks au passage, l'artiste qui tient son bar improvisé nous parle en anglais et nous encourage à aller explorer le reste du squatt...

De ceci je n'ai plus de souvenirs.



Lundi 28 juin

Le lendemain j'ouvre les yeux avec la désagréable impression d'être encore plus myope qu'hier, et c'est quoi ce bordel, pourquoi des termites font une rave party dans mon cortex?

J'éspère que ça va s'arrêter, je vais pas supporter cette gueule de bois en béton armé toute la journée.

Il faut se tartiner de crème solaire, c'est pas aujourd'hui qu'on passera en dessous des 40°C.


De la visite du musée de l'histoire allemande, je garde un pénible souvenir lié à mon état comateux. J'ai commencé à être attentive à partir du moment ou j'ai aperçu une croix gammée, les salles sont bien construites et très intéressantes.

Si le sujet de la Shoa me touche, les années de cours d'histoire sur la matière à en vomir font que je ne ressens plus grand chose devant des preuves du génocide juif aujourd'hui, juste un dégoût du nazisme, de la tristesse pour les innocents, le genre de trucs basiques qui ne modifient en rien le rythme cardiaque quoi. Mais devant la reproduction immaculée de l'usine qu'était Auschwitz, je suis juste restée scotchée.

Des sueurs froides et les yeux qui piquent, on peut presque les entendre crier.

Cinq minutes? Un quart d'heure? Je sais plus, j'aurais pu passer la journée à dévisager cette maquette.


19_3_521_img_5

 

J'pourrais décrire la visite du Guggenheim ainsi que l'échec de celle de la bibliothèque mais ce serait empiler des descriptions plus ennuyeuses qu'un passage de Balzac.

 


Mardi 29 juin

En pleine forme, on a dévoré un Burger King en essayant de se convaincre que l'eau gazeuse n'étais pas si mauvaise que ça (conclusion : il faut apprendre d'urgence à dire Eau Plate en allemand).

Le musée du cannabis fut l'occasion d'aller sur internet résoudre nos problèmes de fric en sirotant un thé à la weed, on gardera un bon souvenir des feu-WC...

Encore un chouette musée dont j'ai oublié le nom puis on repart maltraiter nos pieds.

Si on a pas les moyens de se payer la visite du château de Charlottenburg, ça ne nous empêche pas de nous taper 14 kilomètres de marche pour aller déguster nos donuts dans le parc du château à la façade jaunâtre.


 

DSC00283

 

Après avoir pratiqué l'art de l'origami sur la boite de Dunkin' Donuts, on reprends notre randonnée direction le musée de l'érotisme...


"Are you a couple? Together?"

C'est en enlaçant virilement Lud que je réponds que Yes, on est un couple et que so on a le droit au tarif réduit en question.

25€ pour voir trois sculptures phalliques et des dessins pornos du moyen âge c'est un peu abusé mais je note au passage que je pourrais postuler en tant que traductrice pour les notices bilingues qui décrivent les œuvres exposées...


DSC00286


On peut pas s'empêcher de craquer sur la culotte flanquée d'un magnifique ZUCKERSCHNECKE sur les fesses, c'est tellement drôle comme mot que ça peut pas être méchant... Et quelle probabilité y a t il que je me retrouve dans le lit d'un magnifique allemand affublée de ce sous-vêtement ? Quasiment aucune hein. Et quelle probabilité y a t il pour que le regard de ce magnifique allemand tombe sur mes fesses? Idem hein. (Si j'avais su...)

Cette visite a ouvert notre appétit, les sandwiches moisis l'ont refermé aussitôt.


Crevées par notre journée de marche dans des musées plus ou moins climatisés, on décide de suivre le conseil du guide du routard pour finir au Tacheles, le squat le plus en vue de Berlin, très touristique mais toujours assez underground.

 

DSC00295


C'est étrange, cette plage au milieu du béton nous rappelle quelque chose...

Normal, on y étais, complètement démontées y'a 72 heures. Même sobres, le lieu reste étonnant, on va goûter au hasard quelque cocktails aussi chers que dans des bars parisiens jusqu'à tomber sur la petite caravane délabrée au fond de la cour. Ce cadavre mécanique abrite la plus charmante des allemandes, Karlota. Et non contente de sourire à en faire fondre mes verres de Ray-Ban, elle prépare les meilleurs mojitos du monde, en ajoutant un peu gênée que If it's too hard she can put more ice in it...

Mais it's never too hard Karlota !

J'adore Berlin.


Et nous voila reparties dans les rues de Berlin après trois délicieux mojitos bien tassés. On croisera quelques lumières sur notre route, Lud s'allongera respectueusement sur le tracé du mur et  le lendemain matin on ouvrira des yeux collants vers 11h du mat...


DSC00314


Mercredi 30 juin

On visite le quartier turc, très sympathique avec des rues enfin assez étroites pour avoir l'impression d'être ailleurs que sur les Champs Élysées et pas mal de bars et boutiques de hippies. Cherchant la Biennale, on tombe sur une boutique qui vends toute sorte de t-shirts plus ou moins introuvables, une heure plus tard j'en sors avec deux nouvelles pièces qui manquaient cruellement à mon dressing.


On terminera notre journée au Tacheles, se promettant que demain on oubliera pas l'itinéraire de cette foutue Biennale...

C'est trop chouette cha on est des vraies copines pour la vie toi et moi !
BUUUUUUUUAARPP !
Putain t'es dégeu merde !
J'm'en tape ils parlent pas français ils peuvent pas comprendre

Une troupe de saltimbanques vient faire voler des débouche-chiottes en soufflant dans une trompette cassée, si je n'avais bu qu'un seul mojito je n'aurais peut être pas applaudi en hurlant AGAIIIIIN !!
La troupe se pose à notre table... Comprenant rapidement que Lud parle espagnol aussi bien que sa maman originaire d'Argentine, ces latinos nous prennent sous leur aile pour le reste de la soirée, ou plutôt sur le guidon de leur vélos pour nous emmener dans une MJC perdue au fin fond d'un parc...

DSC00343

Un kébab et une bouteille de téquila plus tard, on refait le monde jusqu'à ce qu'ils nous proposent de grignoter du gingembre..
"Es dos horas in ze morning I think qu'on devrait bouger para dodoooo"
On se casse du parc le visage barbouillé de maquillage, j'ai soudain envie de communiquer, ce n'est qu'après la quatrième personne abordée qu'on entends un battement sourd en provenance d'un vieil immeuble.

DSC00354

On se jette donc dans cette grotte lumineuse qu'est cette boîte de nuit en plein air, achetant au passage zwei Becks avec les derniers euros qui nous restent... La tête bien éclatée par les lumières fluorescentes et la house qui gratte les tympans, on se décide sagement à rentrer (avant que Lud ne s'endorme sur le premier banc rencontré).

DSC00355

Mais voilà, à trois heure du matin le métro est aussi fermé que la ceinture de chasteté d'Edward Cullen...
C'est dans un effort surhumain que j'arrive à indiquer au taxi l'adresse de notre appartement. Appartement dans lequel je m'effondrerai sur le parquet avant de trouver le saint matelas pour y sombrer dans un profond
coma sommeil.

 

 

 

La suite bientôt... Au programme : l'auberge de jeunesse, gretchen 1, Chris', Eldorado et Andreas avec leurs caipirinhas, gretchen 2, la biennale, les frushtuckes, des légos, une coupole de verre et gretchen 3...

26 octobre 2009

Laisser moi etre sisi

Image_1

Waw, une faute d'orthographe dans un titre poétique, Chachapossum est elle malade??
N'ayez crainte gente gens, si je me suis motivée pour saisir un nouvel article dans ce coin de pixels moisis, c'est à cause de mes stats et l'outil "mots clés utilisés pour accéder à ce blog". Par conséquent je me dois de reproduire avec exactitude l'occurence qui m'a agréablement surpris : Laisser moi etre sisi
Bon j'dois vous avouer que la tendance scatophile des mots clés m'a presque encouragé à vous pondre (excusez l'expression) un post sur le sujet mais bon j'viens de me réveiller et mon estomac est pas vraiment d'attaque...
J'ai récolté pas mal de pépites sur le ouèbe ces derniers temps et souhaite vous les faire partager, ça évitera peut être aux âmes esseulées d'en arriver à vouloir être sisi..
Bon par contre mes oeufs brouillés au bacon vont refroidir et Caline joue avec mon clavier (OUH LES DOIGTS ILS BOUGENT... JOUER !!) du coup ça sera une liste sans explications (et ça vaut mieux vu le contenu de certains sites...) Je vous préviens juste qu'il y a du très bon, genre utile et intéressant et du trash, genre ça va vous faire vomir de rire.
Have Fun :

http://www.elgoog.fr/

http://cueillette-de-docu.blogspot.com/

http://www.ibelieveinadv.com/

http://cartespostalesdelahonte.over-blog.fr/

http://threeframes.net/

http://graphism.fr/

http://catastrofe.tumblr.com/

Bon et parce que jvousaime13, quelques planches de la bande pas dessinée

273_Nombres

102_Auberge

104_Kidnapping

8 octobre 2009

Saint Cloud tu nous rends fous !

amphi2

Pas le temps ni le courage de saisir quoi que ce soit, donc ça tiendra en peu de mots :
JOIE, JOIE, JOIE, BOULOT, BOULETTE DE MORSE, DODO, JOIE, JOIE, JOIE.

amphi

16 septembre 2009

Autoportrait

Image_5

J'ai trop de boulooooot aaarrrrggghhhllll.... Du coup ahah facile je vous cale un texte tapé saisi pour les cours ! Mon autoportrait. Laule. Enjoy.

 

Des cheveux en bataille plus ou moins imbibés de cire parfois naturelle cachent des sourcils qui ont toujours été rebelles et se sont battus contre pinces à épiler et ciseaux pour rester fidèles à leur nature sauvage et broussailleuse. Ma structure capillaire permet néanmoins de cacher cette monstruosité. Les jours ou j’oublie de dompter cette masse informe que ma mère s’obstine encore à nommer « coiffure », on peut se demander si je suis un garçon manqué. Je suis en réalité une fille réussie (c’est ma maman qui l’a dit).

En ce qui concerne le reste de mon enveloppe charnelle je n’ai pas grand chose à raconter… 1m69, 49 kilos (je peux monter à 54 quand j’ai avalé deux kébabs dans la même journée et descendre jusqu’à 43 suite à un chagrin d’amour). Peau blanche quasi transparente qui a certains endroits du corps permet de cartographier précisément mon réseau sanguin. Crame au soleil et devient écarlate à la moindre émotion forte. Tatouée sur le dos, les côtes et l’épaule droite, j’ai fait en sorte que ce corps spectral finisse par me ressembler, travail longuement réfléchi que je terminerai en novembre 2009. Muscles proportionnels à la poitrine (quasi inexistants) en raison de ma farouche haine à l’égard de toute activité sportive (excepté le snowboard, le ski et les lapins crétins sur WII). Mes yeux bleus océan (selon mon ex) sont aussi jolis que myopes, je les encadre de Rayban rectangulaires qui me donnent un air intello charmant. J’ai des longs doigts de pianistes dont tous les ongles sont coupés courts pour des raisons pratiques que je ne préciserai pas ici… Tous ? Non ! Les irréductibles auriculaires résistent à cette coutume barbare et atteignent actuellement un centimètre de long… Ce qui dégoute la plupart des personnes qui osent encore me côtoyer.
Vestimentairement simple, ma garde robe ( qui ne contient soit dit en passant aucune robe mais j’userai tout de même de cette appellation car elle illustre dans l’esprit de tout être humain normal un meuble comportant divers habits et non exclusivement des robes mais refermons cette parenthèse maintenant que vous avez oublié le début de la phrase qui la précédait ) se compose de 34 t shirts pour lesquels je manifeste une adoration obsessionnelle assumée. J’ai failli oublier qu’elle comportait également deux ou trois jeans plus ou moins troués et des sous vêtement classiques.
Bref, on me croise dans la rue, j’ai l’air de l’étudiante un brin intello (souvenez vous des lunettes ! ) mais cependant décontractée : Bien sous tous rapports.
    Ce qui est loin d’être l’avis de ma bande d’amis lorsque je cours nue sur la plage de saint Mâlo à trois heures du matin en hurlant que je suis capable de le faire vous voyez hein hahaha merde rendez moi mes fringues quand même c’est vraiment pas cool ça les mecs allez quoi…
L’alcool a tendance à exacerber mon côté animal… Car oui, je possède un côté animal qui agite souvent mon visage de mimiques plus ou moins comiques et fait parfois jaillir de ma gorge des sons inhumains. Mais ce fameux côté animal est bien trop souvent qualifié de « côté bisounours » par mes pairs. Surtout quand je déclare en bavant que oui je t’aime tellement fort tu es le meilleur gens que j’ai jamais connu sur la planète de l’univers et sans toi ma vie serait aussi plate que l’Himalaya après 2012…
Bref, j’aime les gens et ils me le rendent bien (parce que je le vaux bien).
Attention hein, pas les méchants, les gens qui se moquent de ma titi (alias Caline, mon féroce félidé qui m’accompagne depuis le CP) mes ex, les zoophiles (pauvres chinchillas ! ), les fans de Mylène Farmer, et tout un tas d’autres déviants… Non, ceux là je ne les aime pas.
Mis à part ce détail je suis très tolérante (je suis déjà sortie avec quelqu’un fan de Pascal Obispo et ma meilleure amie s’appelle Ludmila).
J’aime aussi les morts. Enfin juste ceux qui marchent, ou sautillent, ou rampent. Mais surtout les verdâtres qui crachent du sang et mangent des enfants (pas verts eux). Georges Romero, Dario Argento, Lucio Fulci, Lloyd Kaufman (si Dieu existe, c’est lui même en personne), Peter Jackson (avant qu’il finance ses films grâce à Hollywood), David Cronenberg (si Dieu existe une fois il peut bien exister deux fois …) , Bryan Yuzna… Autant de noms qui sont pour moi une source intarissable de jubilations délicieuses. Ma vie sans leurs productions cinématographiques serait aussi insensée qu’un western sans chevaux ou Dumbo sans plume magique.
Aux zombis et autres savoureuses putréfactions en mouvement, il faut ajouter les vampires ( rien à voir avec Twilight et son bouseux au regard aussi sombre et pénétrant qu’une poule myope hein, sans vouloir offenser les gallinacés malvoyants). Je parle ici des terribles monstres qui peuplent la magnifique série « Buffy contre les vampires » ! Un bijou télévisuel qui a bercé toute mon adolescence avec ses effrayants buveurs de sang, le beau et ténébreux Angel qui cultive avec Buffy un amour impossible complètement névrotique pendant deux saisons… Et ce bibliothécaire british quadrilingue (maitrisant admirablement le latin et le brougzlouénien)…
J’assure néanmoins que ma culture cinématographique a su dépasser les frontières de ce monde merveilleux qu’est le cinéma gore… Entre autres grâce à David Lynch, Darren Aronofsky, Stanley Kubrick, Gus Van Sant, Tim Burton, Larry Clark, Charlie Chaplin, Quentin Tarantino, Martin Scorsese, les Monthy Pythons et bien d’autres génies…
Mélomane, cela prendrait trop de pages pour décrire à quel point mes tympans apprécient le jazz, le trip hop, le rock, l’éléctro, le classique, la hard tek, l’indus, la musique française, le reggae, la dub, le hip hop et le punk. Faire une liste non exhaustive de mes fameux groupes préférés serait criminel pour l’Amazonie, disons simplement que Radiohead, les Pink Floyd, Metric, Le peuple de l’herbe, Satie, Sexy Sushi, Nat King Cole et Stop. Trêve de listes ennuyeuses, j’aime aussi la nature.
D’ou mon choix hautement politique d’arrêter de parler de mes centres d’intérêts à partir de maintenant, là, tout de suite, en cette ligne cruciale. Je ferai donc l’impasse sur la littérature qui occupe pourtant une place importante dans ma vie.

 

Vous attendez sans doute avidement des défauts et qualités ?
Je suis parfaite. Et modeste.
Mes blagues débiles cachent un être sensible et passionné cherchant l’amour entre les pâquerettes (qui sont aussi mes amies). J’aime vagabonder au clair de lune les soirs d’été parmi les animaux de la forêt en écoutant les oiseaux nocturnes (les souris atteintes de calvitie notamment).
Je ne suis pas qu’un clown nullement crédible, parfois je peux être sérieuse, mais dans des proportions extrêmes : ça dure 24 secondes ou 24 heures consécutives. Ce soir ce sera 24 secondes : Si j’ai mis longtemps à m’apprécier, je peux aujourd’hui dire que je ne me déteste pas, ma famille et mes amis rencontrés au cours de ces dernières années y sont pour beaucoup. J’aime la solitude mais également savoir qu’il existe des personnes sur lesquelles je peux compter, qui jamais ne me laisseront tomber (sauf pour rigoler, parce qu’il faut avouer qu’une chute c’est drôle, surtout celles du Niagara, et zut ça fait que 14 secondes...). Je déteste faire l’éloge de ma personne au sérieux, je ne trouve rien à dire de particulièrement passionnant… Tout ce que je suis aujourd’hui je le dois principalement aux gens exceptionnels rencontrés dans ma vie et à ceux que je continue de rencontrer (famille, amis, professeurs, amours…). J’aime écouter, comprendre, rencontrer, partager, tous ces trucs niais j’adore ça. J’aimerai pouvoir dire que je suis misanthrope, c’est tellement plus classe, mais non, je suis d’une banalité affligeante, j’aime les gens.
Je ne maîtrise absolument pas le genre « sérieux », dérape trop rapidement dans le pathos ou pire, dans le niais.
L’auto dérision est mon domaine préféré. Après les blagues sur les handicapés (bon j’arrête, si le lecteur ne maîtrise pas le 14ème degré de mon humour on va finir par me prendre pour une fasciste mégalomane… Ce serait dommage, un peu, quand même).
Si je n’ai pas parlé d’amour c’est parce qu’ici réside mon énorme point faible, point noir, rond point. Ces jeux de mots stupides illustrent admirablement mes relations névrotiques qui tournent inlassablement en rond et influencent plus ou moins bien le reste de mon existence. Disons simplement et pour faire court que je suis une handicapée sentimentale naïve masochiste passionnée pourvue d’un cœur d’artichaut en papier mâché (KAMOULOX !).
    Samy semble avoir été conçu à partir de mes chromosomes. Longiligne, drôle et passionné par la nourriture, il sursaute devant la moindre araignée et vit dans un monde peuplé d’énigmes et de monstres. Lorsqu’il fait rire c’est malgré lui, il est à la fois inutile et indispensable au bon fonctionnement du groupe. Scooby son meilleur ami canin est le seul à vraiment le comprendre (ne voyez ici aucune analogie avec ma titi…). Un clown touchant qui n’a pas vraiment conscience de l’impact de ses actions, vit animé par ses passions (je dois avouer que je préfère par contre les sushis aux hamburgers). C’est moi, ou presque. J’ai longuement hésité avec le goéland de La petite sirène. Et me suis retrouvée désolée en me demandant si je n’étais pas finalement une réincarnation terrestre de Scrat, le petit écureuil de l’âge de glace. Je n’arrivais pas à me trouver d’autres héros que des personnages de dessins animés… Pas une seule grande figure de la littérature, ni même un super héros Marvel.
Non.
Un écureuil épileptique mais attachant. Un goéland surdoué dans la débilité profonde mais gentil. Un grand dadet drôle malgré lui.
Enfin bref je suis pas détestable mais j’ai encore beaucoup à améliorer.

Publicité
6 septembre 2009

Formes et Contreformes.

 

tattoofirstpics_17

Bon, c'est une surprise pour personne, la rentrée s'est super bien passée et j'me retrouve donc en année spéciale à l'IUT de Saint Cloud, 37 heures de cours par semaine -__- ça me rapelle l'emploi du temps d'EFFICOM mais avec des cours encore plus cools... Ce blog a finit par ressembler en tout points à un skyblog "je raconte ma vie sur le net", j'assume. Si vous êtes un être égaré sur cette page, n'ayez crainte, en retournant dans les archives ya moyen de trouver des textes pas trop stupides et même parfois intéressants à lire !! (SiSi...)
Bref si je viens poster dans le coin c'est pour avertir mes amis (oui, je connais autre chose que les elfes de la nuit -_- ) que ma vie sociale va se retrouver réduite à néant.
Si vous voulez passer me voir ou réussir à monopoliser quatres minutes sur mon emploi du temps c'est avec un immense plaisir que je vous croiserai à la sortie de mes cours (à 5 minutes de la gare de saint cloud à pattes) et au théâtre des bouffes du nord les mercredis et samedi soirs vers 20h (je tiens une mini librairie sur place avant les spectacles, la classe non? Comme si j'avais déjà pas assez de boulot comme ça x_X). Au pire je réponds toujours aux textos hein.
Bref, ADIEU VIE SOCIALE.

Ah ouais et la photo c'est un petit avant goût... il est tartiné de crème et pas encore terminé, ajoutez en plus de ces facteurs la qualité d'une photo prise avec le charmant PhotoBooth ET OUAIS YA MON SALON DERRIERE, et j'emmerde ceux qui ne comprennent pas le sens artistique de mes compositions insensées hautement réfléchies.

Fin bref, rendez vous le 15 pour terminer tout ça et avoir de véritables jolies photos... :) En attendant soyez indulgents, ou pas.

tattoofirstpics_11

 

31 août 2009

TAKE ME TO THE...

Photo_119
AHHHHHHHHHHHHHHH xD

Place dédicacée par Metric, concert monstrueux de Prodigy, j'suis morte. Claquée, la gorge tapissée de poussière mais HEUREUSE.
ROCK EN SEINE WAS GREAT !!

Pas le temps de taper un roman, morphée me harcèle.

J'étais placée à peu de chose près à l'endroit du type qui a pris cette vidéo, j'fais partie des mains qui s'agitent de manière plus ou moins épileptique quoi..



EDIT : Prête pour une journée de taff 13/23h aaarhhhgggll X_x TAKE ME TO THE (MONSTER) HOSPITAL.

30 juillet 2009

ixedé

bach

De retour sur Paris. Pas le temps de poster. Passez me voir au ciné, vous aurez du pop corn gratos pour regarder le dernier Harry Potter. J'ai monté trois étages avec mon petit goéland toute la semaine. Coups de soleil. SOS Structure capillaire Battue. Geeking. 69 en strass dans ta face. Pas le temps de poster. Mais ne peux pas m'empêcher de partager les dernières conneries glannées sur le net.
Enjoy ! \o/

Toi qui m'aime, offre moi ça.

Indesctribtibeule > http://wtface.com/

Rien à ajouter à l'url > http://whythefuckdoyouhaveakid.com/

Rien du tout à rajouter à l'url > http://www.themostamazingwebsiteontheinternet.com/

Quelques sites à la con pour lauler à la vue de clichés remarquables
http://thisisphotobomb.com/
tip_epicvombom

http://awkwardfamilyphotos.com/
ivette_6290_123396915519_548270519_3477254_3569794_n1

http://thereifixedit.com/
tifi_mercedes

Enfin un artiste sensible : http://www.flickr.com/photos/e10photo/  Allez un petit bout de son profil pour vous faire saliver > "Since 50 years, I am an addicted photographer with more fascination for personal interpretation than technically possible. The last 8 years changed my life. Since the invention of digtial photography, I was able to make those things possible I only could dream. Photoshop turned me into a creator, a creator of those things who never existed. Not everything you see is real, except for the creativity."

Et quelques vidéos cooloss (en vrac : le dernier Simon's Cat, un clip de Birdy Nam Nam, un documentaire choc, et les deux dernières vidéos sont à regarder l'une après l'autre sauf si vous avez déjà vu le clip original de Satisfaction, vous pouvez passer directement à la dernière vidéo que je visionnerais inlassablement pendant des heures si je ne vomissais pas avant la moitié du clip)



10 juillet 2009

I ♥ ffffound.

ideservebetter

sadsongs

beautywithoutintelligence

disneyhair

fallinginlove

isaidno

rawr

everythingends

e

whatloveis

sotellme

7 juillet 2009

Ceci n'est pas un post'

Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité